L’Homme Nouveau !

Qui sommes-nous ? : Notre véritable identité

Qui décide pour nous : Notre autorité intérieure, Notre souveraineté

Sommes-nous authentiques avec nous même ? Notre comportement est-il digne de ce que nous sommes au plus profond de nous même en toute sincérité dans tous les domaines de notre vie ?

Tout le mal vient de ce que nous appelons amour, et qui en réalité relève de notre mental et non de l'Esprit.

Nous remplissons nos cœurs de choses du mental et non de l'Esprit, et nos cœurs sont ainsi toujours vides et affamés, en manque d’amour. C'est le mental qui s'attache, qui jalouse, qui envie, qui possède et détruit. Notre vie est dominée par les centres physiques et par le mental. C'est le désir d'être aimé qui nous pousse à rechercher l'amour ; nous donnons pour recevoir en retour, c'est là la générosité du mental, non du cœur. Le cœur donne sans retour, il fait don de lui-même. Le mental recherche sans cesse la certitude et la sécurité ; comment le mental pourrait-il avoir une certitude de l'amour? Comment le mental, qui est enchaîné au temps, pourrait-il saisir l'amour, qui est sa propre éternité?

Mais même l'amour du cœur a ses propres pièges ; car nous avons tellement corrompu notre cœur qu'il est plein d'hésitations et de confusion. C'est cela qui rend la vie si pénible, si ennuyeuse, si difficile. A peine croyons-nous avoir l'amour qu'il est déjà perdu. C'est aussitôt qu’intervient une force impondérable dont l'origine est insaisissable. Cette force est à son tour détruite par le mental  et l’ego; car dans cette bataille le mental  et l’ego semblent invariablement sortir vainqueurs. Ce conflit qui se déroule en nous ne peut être résolu ni par l'esprit calculateur ni par le cœur hésitant. Il n'y a aucun moyen pour faire cesser ce conflit sinon l’union totale avec sa partie divine à chaque instant de sa vie. Le fait même de chercher un moyen de résoudre ce conflit est encore une ruse du mental et de l’ego pour être le maître, pour écarter le conflit afin de garder le contrôle, pour obtenir de l'amour à l’extérieur de soi, pour devenir quelqu’un à l’image qu’il désir alors que la seule réponse est d’être soi indépendamment du cadre de référence dont on est issue et de se tourner vers notre Créateur car lui seul sait mieux que nous. La plante, l’arbre ne se posent pas de questions, ils sont simplement et de part leur nature, ils respectent les autres formes de vie. Tandis que l’être humain quand il aime une belle rose, il la cueille, et donc la tue parce qu’il l’aime. Dans notre société aujourd’hui l’amour est intimement lié à la mort et au plaisir que nous avons à s’accaparer l’autre quand on aime et par conséquent entraver le  libre arbitre de l’autre et accroître notre possessivité en vue de pallier à notre insécurité intérieure, à nos peurs de perdre, de manquer, d’être rejeté, d’être abandonné et ainsi chercher à contrôler notre sa vie à la perfection. Mais à quel moment sommes-nous réellement nous ?

L’être humain est le trait d’union entre l’animalité inconsciente de l’homme et sa partie divine. Un nouvel être va voir le jour à l’issue de sa deuxième naissance. C’est à ce moment que l’on devient qui nous sommes réellement ; notre partie divine s’exprimant à chaque instant. Pour y arriver, la démarche est simple : aller à la racine de manière intégrale et radicale pour se transformer complètement de l’intérieur. Oui, je dis bien plus loin que son corps mental et son corps spirituel. Il est vain de passer son temps à vouloir s’améliorer et à reproduire le passé. Il ne s’agit pas d’être dans la reproduction mais dans la création en tant que co-créateur de sa vie. Pour cela, ceci implique de couper ses attaches, ses liens du passé, ses habitudes, ses désirs, ses croyances, ses peurs, son égo, ses illusions du mental.

La réalité est que l’on s’engage sur un chemin sans chemin à la découverte de notre Divinité, Notre Véritable Nature. Seule notre âme est habilitée à nous guider sur ce chemin et point d’autorité extérieure car ses pas sont accompagnés par la conscience ou l’esprit saint  commun. L’âme est créatrice et responsable, elle ne se fait pas entretenir et est garante de tout ce qui lui arrive. L’âme est souveraine, elle contribue au bien de l’humanité à sa façon à travers sa paix et ses hautes valeurs humaines. Elle est illimitée et n’appartient à aucun pays, religion, ordre, secte, société secrète, science, spiritualité. Elle est juste et échange sans intérêts. Elle consomme équitablement et paye le prix juste. Car elle est riche et achète des produits locaux chez des marchands locaux. Elle pense aux générations futures car l’âme est immortelle. Notre âme est  amour infini, elle ne connait pas d’ennemis extérieurs car elle est le Tout et l’amour est sa seule réalité. Etant créatrice, elle se crée elle-même à chaque instant et ne crois pas en la procréation mais en la création. Par conséquent, bas les masques, par la fin des attachements, aux différents rôles que l’on joue, coutumes, traditions familiales, et tout le reste. Le mental, l’intelligence, la réalité, toutes les approches spirituelles, sociales, philosophiques, politiques, économiques, scientifiques, de l’éducation doivent être transmutés et oubliés à nous même. Ce qui implique une conscience de Vérité au-delà du connu. Cette conscience de vérité sera manifestée dans tous les domaines de la vie quotidienne. Le carburant est l’action.

La transformation de la conscience est le point fondamental, ce qui n’a rien à voir avec une amélioration de sa vie.

Didier QUERNEL

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